http://pain.box.cowblog.frL'espace d'une seconde, j'entends des goûtes de sang cogner comme des pierres sur la paroi froide du désespoir. Elles proviennent des plaies béantes du temps. Ce monde est humide et collant, irrespirable. Il coagule dans ma cage thoracique et fige à jamais les profondes traces d'un passé mortel.CowblogfrWed, 05 Oct 2011 20:57:39 +0200180http://pain.box.cowblog.fr/end-of-illusions-3142173.html       Je croyais que j'aurais gain de cause en me battant.


Aujourd'hui, je vais assez mal pour que ça m'affecte.



 

J'ai perdu.

]]>http://pain.box.cowblog.fr/commentaires-3142173.htmlWed, 05 Oct 2011 20:57:00 +0200http://pain.box.cowblog.fr/end-of-illusions-3142173.htmlhttp://pain.box.cowblog.fr/prayer-3139817.html       Si je savais quels étaient les prochains mots que je verrai, les prochains sons que je goûterai, les prochaines sensations que j'entendrai... Tous ces sens mélangés me trainent d'erreur en erreur. Aujourd'hui, et demain, se dresse le mur des épreuves.

Son ombre me couvre.
         Si j'étais sûre de ne blesser personne d'autre que moi, je me jetterai contre ce mur, jusqu'à ce qu'il s'écroule...


]]>http://pain.box.cowblog.fr/commentaires-3139817.htmlSat, 24 Sep 2011 18:27:00 +0200http://pain.box.cowblog.fr/prayer-3139817.htmlhttp://pain.box.cowblog.fr/the-red-pyramid-3046618.html       J'ai du sang plein la tête, je cours après les mots, j'ai du mal à aligner les larmes. Pardes refait surface. L'ignominie de ses désirs s'est engluée en moi et je la transpire de nouveau dans chacun de mes actes. Comme un appel vers la liberté, comme une corde au cou ou comme une entraille déchirée.

Fixé jusqu'au fond de mon âme, Pardes tire de nouveau les toiles qu'il a tissées sur moi. Plus fertile que jamais, son corps crie d'appétit. La douceur de son sourire m'est insupportable, elle me supplante totalement. Et bénie du désir profond de le satisfaire, je me laisse dévorer, actrice de ma propre perte, mais je ne peux plus respirer quand il ne me regarde pas.


Consensuelle dépendance...]]>http://pain.box.cowblog.fr/commentaires-3046618.htmlFri, 08 Oct 2010 19:28:00 +0200http://pain.box.cowblog.fr/the-red-pyramid-3046618.htmlhttp://pain.box.cowblog.fr/lustrous-insanity-3036636.html
J’ai mordu mes lèvres, j’ai étouffé des cris, j’ai retenu des gestes.

J’ai haleté, j’ai cherché, j’ai tourmenté.

J’ai aimé, j’ai détesté, j’ai oublié.

...

J’aime mes gestes tourmentés.

Je cherche à ne pas oublier de crier.

Mais je déteste haleter en me mordant les lèvres.]]>http://pain.box.cowblog.fr/commentaires-3036636.htmlWed, 08 Sep 2010 18:21:00 +0200http://pain.box.cowblog.fr/lustrous-insanity-3036636.htmlhttp://pain.box.cowblog.fr/one-more-reboot-2975497.html       Mes tympans vibrent plus fort sous la pression du sang. Elle circule en moi comme une infection, cette redoutée sensation. J’aurai forcément mal, ce n’est qu’une question de temps.

Fais quelque chose, regarde-moi ! J’ai besoin d’exister pour une seule personne, même si ça ne me donne pas la foi. Car pour toi, je serais capable de me noyer.

Fracasse-moi la tête de bons sentiments, j’oublierai que tu me dévores déjà de l’intérieur. La seule pommade sur mes plaies, c’est le temps, même si jamais il ne nous rendra meilleurs.

Comme une plante qui crève en pleine asphyxie… J’ai rêvé de pouvoir faire mieux. Et de toutes ces anomalies, je fais fi, jusqu’à croire que j’ai trouvé un dieu.
 ]]>http://pain.box.cowblog.fr/commentaires-2975497.htmlThu, 11 Mar 2010 19:43:00 +0100http://pain.box.cowblog.fr/one-more-reboot-2975497.htmlhttp://pain.box.cowblog.fr/there-was-a-hole-here-2967879.html        Parmi les limbes de la connerie qui m’ont été données d’explorer, la plus belle reste sans doute le redouté combat contre la souffrance. Partout appréhendée, elle écarte chaque pore d’une enveloppe frileuse qui berce les âmes dans l’illusion d’un équilibre maitrisé artificiel. Ce dernier n’est qu’un mensonge, une permanence confortable.

Chaque mouvement, chaque frôlement, chaque rencontre, chaque découverte est une ode à l’échec futur et probable engendré lorsque toutes les pathologies rampantes se seront exprimées. Le gluant mélange des genres, la transgression des codes, l’appétit féroce de chair fraiche, bref, le besoin de se sentir vivre…

Tous ces gestes faits en vain vers un bonheur furtif ne conduisent qu’à une plus large appréciation du vide et des échecs qui montent les murs d’une solitude certaine autour de ceux qui cherchent à vibrer plus vite que le son.

 

It's gone now...

]]>http://pain.box.cowblog.fr/commentaires-2967879.htmlFri, 19 Feb 2010 15:38:00 +0100http://pain.box.cowblog.fr/there-was-a-hole-here-2967879.htmlhttp://pain.box.cowblog.fr/the-room-2817696.html           Trop de temps a passé, depuis la dernière fois que la cage s'est ouverte. Prostrée, au fond d'une tombe que j'ai creusée moi-même, pour me regarder pourrir, j'ai comme une charogne dans le ventre mais je ne saurais m'en débarrasser. Plus je vomis, plus c'est noir.

Chaque coup dans ma mémoire laisse place à un affolement sans précédent... Rien de ce que je cherche n'existe, comment en suis-je arrivée là ? Comment peut-il être possible de ne vivre que pour haïr le vide ? J'évolue dans une terreur donc je suis en fait la seule et unique inventrice. Cette barrière noire qui me cloitre n'est que le fruit de mon imagination. Je suis l'incarnation de mon propre malêtre, je suis la personne la mieux placée pour me faire souffrir. Comme c'est ironique.

Il n'y a aucune corrélation entre le mal que je m'inflige et ce que j'en attends. J'ai simplement besoin de temps pour graver sur chaque visage la pensée qui se cache derrière.]]>http://pain.box.cowblog.fr/commentaires-2817696.htmlSun, 29 Mar 2009 18:11:00 +0200http://pain.box.cowblog.fr/the-room-2817696.htmlhttp://pain.box.cowblog.fr/a-stray-child-2816058.htmlJ’attends que tu m’achèves.
Finis-moi.
Frappe-moi de toutes tes forces.
Efface mon image.

J’attends que tu m’achèves.
Etrangle cette enveloppe livide qui me contient.
Libère-moi de mes obligations.
Ne tarde pas !

J’attends que tu m’achèves.
Ecrase les parois de ce trou béant.
Crève les organes de la souffrance.
Coupe les nerfs du plaisir.

J’attends que tu m’achèves.
Je tiendrai bon jusqu’à la fin.
J’ai encore un dernier souhait.
Ne leur dis pas mon nom.]]>http://pain.box.cowblog.fr/commentaires-2816058.htmlThu, 26 Mar 2009 00:29:00 +0100http://pain.box.cowblog.fr/a-stray-child-2816058.htmlhttp://pain.box.cowblog.fr/fallen-downstairs-2725665.html    J'ai oublié ce que c'était de respirer. Je ne vis plus que pour la performance. Plus que mon corps ne peut le supporter, je lui impose de me suivre et  traine sa dépouille sur le chemin tranchant des choix. Leurs yeux me rendent si fière, capable de faire ce dont je me serais toujours crue incapable. Sans voir la prison de solitude se fermer autour de moi, je me fais encore et encore féliciter pour les décisions que je crois prendre, guidée par d'inépuisables principes.

Rien de ce que je peux faire ne me rend heureuse, même ce que je pensais être une incontestable réussite ne ressemble qu'à de la masturbation personnelle. On se fiche bien que mes membres désarticulés tapent sur les parois froides de la dépression.

Personne ne pense au pluriel, pas même moi. Toute forme de pluralité m'a été enlevée. Je connais bien les raisons pour les quelles ma peau hurle et cède dans son ensemble. Pour une durée indéterminée, je me coucherai sur tous ces débris et attendrai que la cicatrisation nous conjugue.

La liberté a un prix que ceux qui la revendiquent ignorent. Elle me coûte ma santé, ma raison, mon amour, mes repères, bref, elle est entrain de me coûter la vie.]]>http://pain.box.cowblog.fr/commentaires-2725665.htmlTue, 18 Nov 2008 10:22:00 +0100http://pain.box.cowblog.fr/fallen-downstairs-2725665.htmlhttp://pain.box.cowblog.fr/betrayal-for-the-rest-2725166.html         Pardes est beau. Il sait qu’il exorcisera sa soif d’attention en s’enveloppant dans le drap de la générosité. Son sens de la persuasion est son unique source d’énergie. Il en jouera de longues années, faisant un pacte avec le Mensonge, épris de sa propre image. Il ne rouvrira pas les yeux tant que sa barque branlante d’avance sur le fleuve de l’amour.

Pardes est déraisonné ; il connait ses atouts et refuse l’évolution. Il faudra peu de temps pour que j’y sois réceptive. Malgré l’utopie qui berce la situation, il s’accroche à mes yeux, me colle à la peau et me fait cauchemarder de n’est plus qu’une tombe de chair vide, sans lui.

Pardes est le prince de la douceur. Il sait transformer un passé râpeux en un accidentel souvenir. Sans limite, il me fait l’amour jusqu’à me remplir d’épuisement et me descendre à ses genoux. Il n’oublie pas que son rôle le rend superbe. Sa barque s’est introduite en moi et navigue dans la boue noire de mes angoisses. Le rouage est lancé.

Pardes voit comme je me plie délicieusement à ses caprices déguisés, à ses jérémiades étouffées. Il feint d’être sous la domination ; ce jeu est devenu naturel pour lui, sa position est idéale. J’y crois, je n’ai plus que son drap sur mes yeux et je perds la notion d’un temps ineffable qui glisse entre mes mains.

Pardes a maintenant déchiré son drap, croyant à la légitimité de sa colère. Il a attendu que ce lien prenne une place vitale pour le briser d’un geste et balayer cet équilibre illusoire. La bile qu’il a sagement laissée bouillir en lui remonte comme une vague de frénésie et déferle sur mon être impuissant. Il s’est accaparé tant de points vitaux en moi que je me sens gangrénée à chaque instant qui passe. Un brasier que mon corps ne peut contenir s’installe entre mes murs saignants. J’ai beau m’arracher le visage, je ne parviens pas à disparaitre.

Pardes me nargue et me laisse mourir de faim, me privant de la généreuse énergie dont il s’est fait garant et dont il m’a inondée si longuement. L’hameçon fermement accroché entre mes os est devenu son jouet. Il traverse la terre et me relie à lui par la douleur. Même sous le ciel qui me sert d’hospice à ce moment, je n’ai plus que le vide pour confident, l’échec pour compagnon.

Pardes ne partage pas, n’offre pas, ne concède pas. Sous l’air innocent qui l’habite, il continue à m’étrangler en me tournant le dos. Il a arraché ma matrice, l’a clouée sur son corps pour s’en faire un habit de fierté et s’éloigne en faisant claquer chaque vaisseau qui me retient à la vie.

Pardes, tu n’es qu’une merde.]]>http://pain.box.cowblog.fr/commentaires-2725166.htmlMon, 17 Nov 2008 18:13:00 +0100http://pain.box.cowblog.fr/betrayal-for-the-rest-2725166.html